Enfouie sous le va et vient des habitudes,
Cachée sous le tapis du quotidien,
Invisible pour les regards désabusés,
Se trouve la joie profonde.

Laisser monter le premier soupir du matin,
Faire jaillir le souffle qui précède l’envol,
Accueillir les légers tressaillements de l’âme,
Pour la laisser germer.

Comme une fleur privée de soleil,
Comme une source ensablée,
Comme un trésor oublié,
La joie nécessite patience, délicatesse et attention.

Admirer le soleil couchant,
Respirer l’odeur d’une fleur,
Savourer la présence de ses amis,
Écouter le chant d’un oiseau,
Apprécier la douceur de l’eau,
Suffisent à la faire jaillir.

Comme un éclair,
Comme un souffle libérateur,
Comme une bouffée des profondeurs…

Écouter la joie,
L’entendre,
La ressentir,
La savourer tout en longueur,
Puis aller la rechercher,
Tout, tout au fond.

Tout, tout au fond,
La joie est là,
Une source, un trésor, un renouvellement.
La laisser éclore,
Puis remonter en petites bulles,
La porter sur sa main ouverte,
La laisser voler le temps d’un sourire…